Porté par l’industrie touristique et le transporteur national Egyptair, le trafic à l’aéroport du Caire ne cesse de s’accroitre. La pression sur les installations actuelles risque de devenir intenable si les infrastructures ne sont pas renforcées.
Les groupes américains Pangiam et AECOM ont signé avec Cairo Airport Company un protocole d’accord pour concevoir et construire le terminal 4 de l’aéroport international du Caire. Le protocole d’accord couvre notamment « la réalisation d’une étude approfondie de l’aéroport, le développement de son infrastructure et sa transformation en un aéroport intelligent conforme aux dernières technologies et aux normes internationales », a précisé le ministère de l’Aviation civile.
Le développement du terminal 4 fait partie intégrante du plan d’extension de cet aéroport actuellement considéré comme le plus important d‘Afrique en termes de trafic avec un flux dépassant les 13 millions de passagers avant pandémie. L’accroissement des volumes était l’une des raisons de modernisation de l’aéroport de Sphinx dont les capacités ont été portées à 1,2 million de passagers afin d’aider à désengorger la plateforme du Caire.
L’Egypte, du fait de ses attraits touristiques, draine chaque année les flux les plus importants d’arrivées de touristes sur le continent, ce qui exerce une grande pression sur les aéroports. Le secteur rapporte de grosses quantités de devises étrangères. Selon les statistiques officielles, cette industrie qui atteignait ses pics avant la Covid-19 avait généré pour le pays près 13 milliards USD en 2019.
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