samedi 30 septembre 2023
Dernière mise à jour le Samedi 30 Septembre 2023 à 08:00
En associant de grandes multinationales à ses projets ferroviaires, l’Egypte entend mettre tout le système au niveau des standards de modernité actuels, et tirer parti de leur expertise pour un transfert de compétences dans l’optique de devenir un acteur clé du secteur en Afrique.
Le groupe sud-coréen Hyundai Rotem et l’Autorité de la Zone économique du canal de Suez (SCZONE) ont signé un contrat de fourniture de 40 trains et 320 voitures pour les lignes 1 et 2 du métro du Caire, ainsi que la construction d’une unité locale de fabrication de véhicules et matériel ferroviaire.
Cette convention vient compléter le contrat de Hyundai qui exécute depuis peu une autre commande de 32 trains et de voitures ferroviaires pour la ligne 3 du même réseau. Elle a fait l’objet en juin d’un accord de financement de 460 millions USD entre les autorités égyptiennes et le Korean Economique Developpement Cooperation Fund ainsi que la Korea Eximbank.
Selon le gouvernement, le projet d’usine locale s’exécutera en 2 phases, sur une superficie de 85 000 mètres carrés. La première phase, coûtant 101 millions USD, devrait être finalisée en 2026 pour produire 21 véhicules ferroviaires, tandis que la deuxième qui nécessitera 64 millions USD et s’achèvera d’ici 2030, permettra la fabrication de 7 unités supplémentaires.
Hormis Hyundai Rotem, Le Caire a acté plusieurs autres accords avec de grands noms de l’industrie ferroviaire tels que Alstom, Talgo, Siemens, Wabtec, Deutsche Bahn (DB) pour les grands chantiers de chemins de fer actuellement en cours, et la livraison de plusieurs centaines de trains.
Ces projets visent à transformer le système ferroviaire du pays qui cherche aussi à se lancer dans la production locale pour devenir une plaque tournante de cette industrie sur le continent, à l’instar de l’Afrique du Sud.
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