De nouvelles coupes de l’offre pétrolière de l’OPEP+ avaient été envisagées il y a quelques jours par certains analystes. Une option sur laquelle l’organisation table pour soutenir les cours du brut.
L’organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) a décidé, lors de la réunion entre ses membres, le 30 novembre, de réduire, une nouvelle fois, sa production d’or noir.
Les pays membres de l’alliance sont ainsi parvenus à un accord de principe pour réduire leur production d’un million de barils par jour. Une coupe qui intervient dans l’optique de relever les cours du brut en chute ces dernières semaines alors qu’un excédent de l’offre est envisagé en 2024.
Pour l’instant, le détail des quotas de production par pays, point de contestation de certains pays africains comme le Nigéria et l’Angola, n’a pas été précisé par l’organisation. Cette dernière prévoit que ces informations soient publiées ultérieurement, par chaque pays plutôt dans le communiqué conjoint habituel.
Il faut signaler que cette décision de l’OPEP+ qui pourrait être soutenue par une extension, par l’Arabie Saoudite, de la réduction volontaire de sa production d’or noir d’un million de barils par jour, n’a pas encore eu d’effet significatif sur le marché du pétrole. Selon les données de la plateforme TradingView, le Brent s’échange actuellement autour de 80 dollars le baril, largement en deçà des 98 dollars le baril de septembre.
Pour certains analystes, cette nouvelle coupe de l’OPEP+ pourrait ne pas réellement avoir de résultats significatifs. Ceci parce que certains pays n’en extraient déjà pas autant avec leurs capacités de production. Les cours du brut pourraient d’ailleurs baisser davantage en 2024 avec le ralentissement marqué de la croissance de la demande pétrolière envisagé par l’Agence internationale de l’Énergie (AIE).
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