Afrique du Nord : La croissance devrait passer de 5,4% en 2021 à 4,2% en 2022 et 3,8% en 2023
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Agence Ecofin
lundi 26 février 2024 Dernière mise à jour le Lundi 26 Février 2024 à 07:00

Une fois signé, l’accord pourrait stimuler la croissance économique et atténuer la sévère pénurie de devises étrangères dont souffre le pays le plus peuplé du monde arabe.

L’émirat d’Abu Dhabi est en pourparlers avancés avec l’Egypte sur un accord foncier de 22 milliards de dollars portant sur l’achat et le développement de vastes terrains situés sur la côte nord du pays d’Afrique du Nord, a rapporté Bloomberg le jeudi 8 février 2024, citant des sources proches du dossier.

Un responsable égyptien a révélé au média américain que le gouvernement égyptien a choisi un consortium originaire des Emirats arabes unis qui travaillera avec des partenaires locaux sur le développement de Ras El-Hekma, une vaste région côtière située à environ 350 kilomètres au nord-ouest du Caire, sans plus de précision.

D’autres sources ont également indiqué que l’Egypte pourrait rester propriétaire d’environ 20% du vaste territoire de 180 millions de mètres carrés qui fait l’objet de négociations entre Abou Dhabi et les autorités égyptiennes. Cette part comprendrait, selon eux, des terrains qui seront mis à la disposition du promoteur immobilier local Talaat Moustafa Group et de certaines entités publiques égyptiennes.

Le président de l’Autorité générale égyptienne pour l’investissement et les zones franches (GAFI), Hossam Heiba (photo), a déclaré, dans une interview accordée à la chaîne CNBC Arabia, que l’estimation initiale du montant de la transaction s’élève à 22 milliards de dollars, indiquant qu’un accord devrait être conclu prochainement. Il a cependant refusé de fournir d’autres détails sur le projet.

Les Emirats arabes unis sont une fédération de sept émirats, dont Abu Dhabi. Cette riche monarchie pétrolière du Golfe a déjà offert un important soutien économique à l’Egypte depuis l’accession de l’ex-chef de l’armée, Abdel Fattah al-Sissi, à la présidence en 2014.

Un accord foncier de 22 milliards de dollars entre l’Egypte et Abu Dhabi serait une aubaine pour le pays le plus peuplé du monde arabe qui s’efforce, depuis plus de deux ans, de relancer son économie et de mettre fin à une sévère pénurie de devises étrangères consécutive au double choc de la pandémie de covid-19 et de la guerre en Ukraine.

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