Libye : Les gisements pétroliers ne doivent pas être pris pour cible en raison de leur importance vitale
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Agence Ecofin
lundi 26 février 2024 Dernière mise à jour le Lundi 26 Février 2024 à 07:00

La forte croissance attendue sera essentiellement favorisée par la hausse de la production de brut et le démarrage de la reconstruction des villes ravagées par les inondations en septembre dernier.

La croissance du PIB réel de la Libye devrait rester robuste en 2024 à 9,5%, grâce notamment à l’augmentation de la production de brut et le démarrage des projets de reconstruction des villes ravagées par des inondations meurtrières en septembre 2023, a estimé Fitch Solutions Country Risk & Industry Research dans un rapport publié le lundi 5 février 2024.

Ce taux marque cependant un ralentissement par rapport à celui enregistré durant l’année écoulée (19,5%), en raison notamment des effets de base moins favorables consécutifs à une forte contraction du PIB en 2022 et un rebond tout aussi spectaculaire l’année suivante.

Malgré la baisse de régime attendue, la Libye devrait afficher le taux de croissance le plus rapide dans la région Moyen-Orient & Afrique du Nord (MENA) cette année. 

La production de brut, qui représente plus de 95 % des exportations et environ 97 % des recettes du pays, est déjà passée d’une moyenne de 981 000 barils par jour en 2022 à 1,16 million de barils en 2023. Alors que la compagnie pétrolière nationale s’est fixée pour objectif d’atteindre le cap de 2 millions de barils par jour durant les prochaines années, la production de pétrole devrait augmenter de 5% cette année.   

Filiale de l’agence de notation Fitch Ratings spécialisée dans la recherche et l’analyse des données financières, Fitch Solutions a par ailleurs indiqué que la forte croissance de l’économie libyenne attendue sera également tirée par les investissements prévus dans le secteur des hydrocarbures et dans la reconstruction des villes touchées par les inondations consécutives au passage de la tempête méditerranéenne Daniel en septembre 2023.

Alors que les revenus issus des exportations de brut resteront élevés, les dépenses publiques devraient augmenter de 5,2% en 2024, alors que la consommation des ménages connaîtra une hausse d’environ 5,6% dans un contexte marqué par le reflux de l’inflation.

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