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#Economie #Investissement #TransportFerroviaire #TUNISIE
Agence Ecofin
dimanche 10 mars 2024 Dernière mise à jour le Dimanche 10 Mars 2024 à 07:00

Le projet vise entre autres à réaliser un report modal route-rail et à porter le flux annuel de phosphate transporté par chemin de fer à 9 millions de tonnes.

Le gouvernement tunisien a annoncé la signature d’un accord de 55 millions USD avec le Fonds saoudien pour le développement. Cette facilité servira à cofinancer le projet de rénovation et de renforcement d’une partie du réseau ferroviaire destiné au transport de phosphate.

Le projet, d’un coût global de 518 millions de dinars, vise notamment à remettre à niveau un tronçon de 190 km pour permettre un transport de masse du phosphate afin d’en optimiser les coûts. Sa mise en œuvre devrait notamment réduire les coûts de maintenance du réseau ferroviaire dont une bonne partie est exploitée depuis plus de 40 ans et permettre le déploiement de nouveaux wagons dans le transport de phosphate.

L’investissement comporte par ailleurs un volet dédié au renforcement des capacités de l’autorité ferroviaire nationale (SNCFT) en matière de transport de phosphate produit et transformé, ceci pour réduire les coûts de revient pour les entreprises intervenant dans le secteur.

« Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une vision globale de relance du secteur du phosphate le transport, notamment ferroviaire, constitue un pilier central du secteur des phosphates et permet une économie des coûts, du temps et de l’énergie », a déclaré le ministre du Transport Rabii Majidi

Les travaux prévus constituent une première phase du projet qui sera exécutée sur 2 ans. Suivra une seconde phase élaborée pour moderniser le réseau dans son ensemble. Selon le schéma directeur du transport dévoilé en mai 2023, la Tunisie devrait injecter environ 36 milliards de dinars dans ce secteur à l’horizon 2040 pour réaliser entre autres les projets de métro de Sfax, de métro léger du Grand Tunis et d’extension du réseau ferroviaire rapide (RFR).

Un autre plan dont l’étude de faisabilité a été annoncée porte sur l’interconnexion ferroviaire avec la Libye et l’Algérie, avec des raccordements prévus vers l’Afrique de l’Ouest.

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