Cet accord de construction d’usines tombe dans un contexte où de nombreux projets ferroviaires sont en développement ou annoncés à travers l’Afrique. Cela présage un gros besoin en véhicules, pièces et composants ferroviaires sur un continent où les usines dédiées sont rares.
L’Egypte a signé avec le ministère français de l’Économie un protocole d’accord dans le cadre d’une convention préalable avec le groupe Alstom, pour la construction dans la ville d’Alexandrie de 2 usines de production de matériel roulant et composants ferroviaires.
Les usines couvriront une superficie de 125 453 m², dont 36 421 m² réservés à de futures extensions. L’une d’elles produira des rames de métro, des véhicules légers sur rail, des voitures monorail et du matériel roulant pour grandes lignes. L’autre fabriquera des composants, systèmes et équipements électriques, notamment de panneaux et de la signalisation, ainsi que du câblage.
Les productions sont destinées à l’exportation vers divers pays, excepté les premières unités destinées à la ligne 6 du métro du Caire. Ce projet fait partie du vaste plan pour le secteur ferroviaire lancé par l’Egypte depuis quelques années, et visant à positionner le pays comme acteur majeur de ce type de transport en Afrique. Il a déjà vu la modernisation des rails existants, la construction de nouveaux et le renouvellement de tout le parc de trains.
En Afrique, l’Egypte se distingue en fabriquant grâce à une coentreprise avec Alstom des trains modernes. Les rares autres unités sur le continent ne fabriquent que des wagons, des pièces et composants.
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