L’Égypte est le premier importateur africain de blé. Le pays qui en est aussi le principal producteur sur le continent, cherche à réduire son déficit de production et les dépenses associées aux achats de la céréale sur le marché international.
En Égypte, le gouvernement souhaite porter la surface consacrée à la culture de blé à 1,47 million d’hectares en 2024/2025, soit 126 000 hectares de plus que la superficie emblavée au cours de la campagne précédente. C’est ce qu’a révélé Hala El-Said ministre de la Planification et du Développement économique, le 26 mai.
D’après la responsable, cet objectif, s’il se réalise, permettra d’augmenter les stocks de blé du pays à 5,2 millions de tonnes, contre un volume tournant autour de 4 millions de tonnes en 2023/2024. Ce projet s’aligne sur les ambitions du gouvernement qui souhaite augmenter la production locale pour réduire ses achats sur le marché international.
Pour l’heure, l’Égypte dépend encore à hauteur de 53 % des importations pour satisfaire sa consommation en blé qui s’élèvent à plus de 20 millions de tonnes par an alors que l’offre oscille autour de 8-9 millions de tonnes.
En vue de diversifier son approvisionnement dans la céréale, le pays a décidé d’ajouter 3 nouveaux pays à son portefeuille de fournisseur sur le marché international à partir de 2025. Selon les informations relayées par le média Zawya citant une source proche du dossier ayant requis l’anonymat, le gouvernement serait actuellement en pourparlers avec le Zimbabwe, le Mexique et la Suède dans ce cadre.
Il convient de noter que l’Égypte achète actuellement du blé principalement en provenance de la Russie, de la France, de la Roumanie et de l’Ukraine, d’après l’USDA.
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