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#BanqueMondiale #Budget #Climat #MAROC
Agence Ecofin
mercredi 3 juillet 2024 Dernière mise à jour le Mercredi 3 Juillet 2024 à 07:00

Le financement servira à soutenir la mise en œuvre de deux programmes portant sur la réforme des entreprises publiques et la modernisation de l’administration.

La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué publié le 24 juin 2024, que son conseil d’administration a approuvé un prêt de 600 millions de dollars en faveur du Maroc pour soutenir deux programmes visant à améliorer la performance du secteur public, ainsi que l’inclusivité et la qualité des services publics. Sur cette enveloppe, 350 millions de dollars serviront à financer un programme qui appuie la mise en œuvre de la réforme des établissements et entreprises publics (EEP).

Ce programme vise à améliorer la gouvernance, la restructuration, la neutralité concurrentielle et le suivi des performances des EEP en appuyant le renforcement des fonctions actionnariales de l’Etat, l’amélioration des pratiques de gouvernance et de gestion, le pilotage et le suivi des performances, y compris en matière d’impacts climatiques, et l’établissement d’un cadre pour garantir une concurrence équitable. 250 millions de dollars seront alloués au programme « Performance du secteur public marocain » (ENNAJAA) qui soutient les efforts du gouvernement marocain pour améliorer la performance et la transparence, en se concentrant sur la modernisation de l’administration publique, notamment à travers la numérisation et les réformes de la gestion des finances publiques. Le financement de la Banque mondiale donnera la priorité à l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques et de la gestion des recettes, en incluant une plus grande transparence budgétaire pour les citoyens en matière de dépenses publiques.

Il facilitera également l’adoption d’une budgétisation sensible au climat, une première au Maroc, et au genre pour huit départements ministériels, d’ici la fin du projet prévue en 2028. « L’objectif prioritaire de ces deux projets est d’améliorer la performance du secteur public et la qualité des services publics rendus aux citoyens marocains, conformément au Nouveau Modèle de Développement du Maroc, mettant l’accent sur la nécessité d’un changement de paradigme pour favoriser une croissance inclusive et une plus forte participation du secteur privé », a déclaré Jesko Hentschel, directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, cité dans le communiqué.

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