Le Maroc qui est l’un des pays africains les plus en avance dans l’adoption de solutions d’énergies propres, veut connaitre le même succès dans l’hydrogène vert et dans l’hydrogène décarboné.
Le Maroc deviendra un important pôle de la recherche appliquée dans le domaine de l’hydrogène décarboné. C’est ce qui ressort de la signature, la semaine dernière d’un accord tripartite entre l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), la Société d’Accélération du Transfert de Technologies de Paris-Saclay (SATT Paris-Saclay), et l’Agence Française de Développement (AFD).
L’accord qui vise à soutenir des initiatives franco-marocaines innovantes axées sur l’hydrogène décarboné, est financé par un don de 800 000 euros de l’AFD et du Trésor français. Le partenariat prévoit le lancement d’ici le dernier trimestre de l’année, d’un appel à projets visant à stimuler la recherche et le développement pour favoriser une économie durable et décarbonée au Maroc. Ce partenariat met en lumière plusieurs enjeux cruciaux.
Il renforce la coopération entre la France et le Maroc dans le domaine de la transition énergétique et place le royaume chérifien comme un acteur clé dans la filière de l’hydrogène décarboné, un secteur stratégique pour répondre aux défis climatiques mondiaux. De plus, en encourageant l’innovation technologique et en facilitant le transfert des technologies, cet accord contribue à la mise en place d’une économie à faible émission de carbone. Rappelons que le Maroc a placé l’hydrogène vert au cœur de sa politique énergétique, à travers « L’offre Maroc », qui veut valoriser les atouts du pays dans ce domaine et intéresser davantage les investisseurs.
À cet effet, le pays a déjà signé des accords de développement de projets d’hydrogène avec l’Allemagne et les Pays-Bas. Récemment, le gouvernement a mis à disposition une superficie de 1 million d’hectares pour favoriser le développement par le secteur privé de solutions d’hydrogène vert dans le pays. Plusieurs autres pays européens envisagent de faire de la région d’Afrique du Nord leur plus important pôle d’approvisionnement au cours des prochaines années.
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