En Afrique, le marché du tabac et des produits dérivés est appelé à croitre davantage dans les prochaines années. Cette perspective suscite l’intérêt de nombreux acteurs internationaux qui souhaitent renforcer leur présence sur le continent.
Au Maroc, le fabricant nippon de cigarettes Japan Tobacco International (JTI) a posé le 19 juillet dernier la première pierre d’une unité de production dans le parc industriel de Tétouan. Selon les informations relayées par le média local le Desk, la construction de cette nouvelle installation débutera effectivement en août 2024.
Basé sur un site de 4,7 hectares, ce projet mobilise un investissement de 931 millions de dirhams (94,7 millions $). L’unité est prévue pour entrer en service d’ici octobre 2025. D’après les responsables, elle sera dotée à ses débuts d’une capacité de production annuelle de 4 à 5 milliards de tiges de cigarettes en vue de couvrir les besoins du marché domestique. « Cette capacité pourra être portée jusqu’à 10 milliards en cas d’extension des activités à l’export. Leprojet est également prévu pour créer plus de 220 emplois à terme », précise JTI.
Par ailleurs, il s’agit de la première unité de fabrication du groupe en Afrique du Nord. Jusque-là, l’entreprise n’assurait que la distribution et la commercialisation de ses marques phares de cigarettes, dont « Winston », « Camel », « Mevius » ou encore « LD » dans la région.
Plus largement, cet investissement devrait permettre à JTI de renforcer sa présence sur un marché africain du tabac en plein essor. Selon les projections formulées sur la plateforme Statista, les ventes de tabacs et produits dérivés en Afrique devraient s’établir à 45,1 milliards $ en 2024 et augmenter en moyenne de 7,34 % par an jusqu’en 2029.
En dehors du Maroc, JTI opère dans 8 pays africains, à savoir le Nigéria, l’Algérie, la Tunisie, le Soudan, l’Éthiopie, la Tanzanie, le Malawi et la Zambie.
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