Le gouvernement marocain s’est engagé à développer le secteur de la formation professionnelle comme une réponse au chômage. Depuis, le royaume a mis sur pied de nombreuses initiatives à l’instar de l’apprentissage intra-entreprise.
50 000, c’est le nombre de personnes que le Maroc ambitionne de former d’ici 2026 à travers l’apprentissage intra-entreprise. Selon le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, cet objectif sera atteint via la création de nouveaux centres de formation par l’apprentissage intra-entreprise (CFA-IE) qui sont des dispositifs de formation installés dans les entreprises. « Notre objectif, conformément aux instructions de SM le roi Mohammed VI, est de former plus de 50 000 apprentis d’ici 2026, à travers la création de nouveaux CFA-IE, le renforcement des partenariats avec les entreprises et l’adaptation des formations aux besoins du marché du travail », a déclaré le ministre à l’Agence de presse marocaine en marge du lancement officiel de l’année de formation professionnelle 2024-2025.
A ce jour, le Maroc compte une cinquantaine de ces centres créés au sein des entreprises dans tout le pays, notamment dans les secteurs du textile, de l’automobile, du cuir et de l’hôtellerie. Pour le royaume, l’apprentissage intra-entreprise est une révolution dans le domaine de la formation professionnelle. En présentant ce modèle de formation, les services de communication du ministère ont relevé trois principaux atouts. « La formation par apprentissage permet : une formation technique et pratique en entreprise, un modèle qui allie théorie et pratique pour une insertion professionnelle rapide et réussie, une amélioration des qualifications et de l’insertion professionnelle ainsi qu’un renforcement de la compétitivité des entreprises », a communiqué le ministère.
L’institution ministérielle a par ailleurs relevé que l’apprentissage intra-entreprise, qui affiche un taux d’insertion professionnelle dépassant les 80%, porte à la fois les espoirs de la lutte contre le chômage et de la croissance. « Nous sommes convaincus que ce dispositif contribuera à réduire le chômage des jeunes, à améliorer la productivité des entreprises et à renforcer l’attractivité du Maroc pour les investissements étrangers », a conclu le ministre Sekkouri.
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