Les gaspillages alimentaires occasionnent chaque année des pertes économiques considérables et constituent un obstacle majeur dans la lutte contre la faim à travers le monde.
Au Maroc, un projet de loi visant à limiter le gaspillage alimentaire, est dans une phase préliminaire d’adoption au Parlement. Selon les médias locaux, l’entrée en vigueur de cette proposition de loi est prévue 3 mois après sa publication dans le Bulletin officiel. Pour les autorités, cette initiative vise une gestion plus responsable des ressources alimentaires par l’ensemble des intervenants de la chaîne alimentaire depuis les agriculteurs jusqu’aux consommateurs finaux. Parmi les dispositions prévues par la nouvelle législation figure la réaffectation de produits alimentaires excédentaires qui n’ont pas été consommés à d’autres usages.
Il est également prévu l’imposition en cas de gaspillage avéré d’une amende équivalente au double de la valeur marchande de la nourriture gaspillée par les contrevenants. Par ailleurs, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) sera mandaté pour veiller à l’application de la loi. Au Maroc, les ménages ont gaspillé plus de 4,2 millions de tonnes de nourriture en 2022, selon les données compilées par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). D’après l’organisation onusienne, le coût des pertes et des gaspillages alimentaires pour l’économie mondiale est estimé à environ 1 000 milliards $ par an.
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