En 2022, l’Egypte était le deuxième pays africain à attirer le plus d’investissements directs étrangers (IDE) après l’Afrique du Sud, selon le CNUCED. Les autorités ambitionnent d’attirer davantage d’investisseurs locaux et étrangers pour des projets de développement économique et social.
L’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches (GAFI) et United Media Services Company (UMSC) ont signé un protocole de coopération visant à mettre en œuvre une stratégie de sensibilisation, de marketing et de promotion de l’investissement en Egypte. C’est ce qu’indique la note d’information du Conseil des ministres égyptien publiée le 24 septembre 2024.
Les deux parties collaboreront pour mettre en lumière, sensibiliser, promouvoir et faire la commercialisation des efforts continus de l’Egypte pour améliorer l’environnement des affaires, ainsi que les investissements locaux, régionaux et étrangers dans le but de promouvoir la compétitivité mondiale de l’économie du pays. Cette information intervient au moment où le ministre de l’Investissement, M. El-Khatib a souligné l’engagement du ministère à améliorer le climat des affaires et à établir un environnement de travail favorable dans le but d’attirer davantage d’investisseurs nationaux et internationaux.
L’Egypte est le deuxième pays qui attire le plus d’investissements directs étrangers (IDE) après l’Afrique du Sud. En 2022, le flux d’IDE a doublé pour s’établir à 11,4 milliards de dollars, contre 5,1 milliards de dollars en 2021, d’après un rapport du CNUCED. Les secteurs qui attirent le plus d’investissements sont l’industrie pétrolière et gazière (environ 60 % des investissements totaux), la fabrication, les services financiers, l’immobilier et la construction. Selon une déclaration du département d’Etat des Etats-Unis, en mai 2023, les autorités égyptiennes ont mis en place plusieurs réformes juridiques et réglementaires pour améliorer l’environnement des investissements et des affaires du pays et permettre à l’économie de réaliser son plein potentiel.
Au total, 22 recommandations ont été approuvées au nombre desquelles « rationaliser et simplifier les procédures liées à la délivrance des licences, permis et approbations nécessaires aux entreprises opérant en Egypte, étendre la délivrance de ‘’licences en or’’ pour inclure les entreprises non impliquées dans des projets stratégiques ou nationaux et introduire un ensemble d’incitations fiscales et autres dans le but d’attirer les investissements directs étrangers ».
Le nouveau protocole de coopération marque donc une nouvelle étape dans les efforts de l’Egypte pour attirer davantage d’investissements, en particulier dans des secteurs stratégiques comme l’immobilier, la construction, et l’industrie manufacturière. Avec un environnement juridique en évolution et des initiatives de promotion soutenues par des campagnes médiatiques ciblées, le pays espère consolider sa place parmi les premières destinations d’investissement en Afrique.
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