L’Algérie qui ne produit pas encore de lubrifiants au niveau local, a indiqué en mai son ambition de profiter de ce segment en établissant, entre autres, un cadre juridique adéquat.
L’Algérie prévoit de mettre en place une unité de production de lubrifiants à Sayada, dans la wilaya de Mostaganem, une ville portuaire de la Méditerranée située au nord-ouest du pays. L’initiative résulte d’un accord signé le 29 septembre entre Somiz Spa, une filiale du groupe Sonatrach, et Naftal, l’entreprise publique de distribution de produits pétroliers.
Les détails techniques et financiers du projet ainsi que le calendrier de sa mise en œuvre n’ont pas été précisés. Cependant, celui-ci s’inscrit dans une dynamique plus large de relance économique, visant à renforcer l’influence de l’Algérie dans la chaîne de valeur du secteur pétrolier.
La concrétisation de cette initiative, la première du genre dans le pays, devrait consolider la position de Naftal sur le marché local de distribution de produits pétroliers tout en jetant les bases d’une industrie stratégique dans le secteur des lubrifiants et des huiles.
L’Algérie, à travers Somiz et Naftal, a en effet des opportunités à saisir dans le segment de l’aval pétrolier africain, actuellement dominé par des multinationales des hydrocarbures telles que BP, Engen Petroleum, ExxonMobil, Shell et TotalEnergies.
Selon les projections du cabinet d’étude de marché Mordor Intelligence, le marché africain des lubrifiants devrait croître de 3,52 % sur la période 2024-2026 pour atteindre 2,84 milliards de litres.
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