Screenshot
#Economie #Transport #TransportFerroviaire #MAROC
Agence Ecofin
dimanche 13 octobre 2024 Dernière mise à jour le Dimanche 13 Octobre 2024 à 07:00

Le choix du Maroc comme co-organisateur de la Coupe du monde de football 2030 pousse les autorités à accélérer la mise en œuvre du volet transport de la vision stratégique nationale de développement économique.

Le Maroc a dévoilé ces dernières semaines d’importants contrats visant à améliorer la mobilité urbaine en vue de la Coupe du monde de football 2030 qu’il co-organise avec l’Espagne. Le plus récent est celui attribué au consortium formé par le marocain CID et la société publique d’ingénierie espagnole Ineco pour les études de faisabilité et d’avant-projet de la ligne à grande vitesse entre Tanger et Tétouan.

Ce projet ferroviaire prévoit la construction de plus de 85 km de voie ferrée, et les lignes prévues à Tanger permettront de relier le centre-ville au stade de football ainsi qu’à l’aéroport. Un contrat a aussi  été attribué à China Railway NO.4 Engineering Group Co (CREC 4), filiale de la CRRC Corporation Limited, pour les travaux de génie civil de la phase 1 du réseau à grande vitesse Kénitra-Marrakech, alors que China Railway 20th Bureau Group (CRCC 20) a récemment décroché le lot 5. Un appel d’offres est actuellement en cours pour fournir 60 000 tonnes de rails.

Ineco a par ailleurs été choisie en mars dernier pour concevoir le plan de développement des infrastructures aéroportuaires de l’aéroport Mohammed V de Casablanca, suivant les prévisions de croissance du trafic aux horizons 2040 et 2050. Le volet aéroportuaire comprend aussi l’agrandissement de plusieurs plateformes dont Rabat-Salé, Tanger- Ibn Battûta, Tétouan, Marrakech Menara, Agadir Al Massira et Dakhla.

Pour le volet routier, un budget de plus de 5 milliards de dirhams (environ 500 millions USD) est en cours d’approbation pour relier le centre-ville de Casablanca au grand stade prévu au Nord-Ouest de la ville. La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) s’apprête quant à elle à moderniser près de 1200 km du réseau autoroutier.

Tous ces investissements entrent dans le cadre d’un plan stratégique du royaume chérifien qui prévoit de rehausser le standing de ses infrastructures de transport à l’horizon 2050, non seulement pour réduire les difficultés de mobilité, mais aussi pour stimuler l’industrie du tourisme qui contribue à plus de 7% du PIB national.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *