Alors que l’ancien ministre égyptien du Pétrole, Tarek El Molla, souhaitait porter aux alentours de 60 % la part du renouvelable dans le mix énergétique à l’horizon 2040, cette ambition est sérieusement revue à la baisse par le nouvel homme fort de l’énergie du pays.
La République arabe d’Egypte a revu à la baisse son objectif en matière d’énergies renouvelables pour 2040, le ramenant à 40 % contre 58 % précédemment, a déclaré le dimanche 20 octobre le ministre du Pétrole Karim Badawi, affirmant que le gaz naturel restera un élément clé du mix énergétique du pays pendant des années. L’Égypte s’était pourtant engagée à porter la production d’énergie renouvelable à 42 % de son bouquet énergétique d’ici 2035.
Déterminé à réussir sa transition énergétiquement, le pays avait même avancé cet objectif à 2030. En juin dernier, le ministre de l’Électricité de l’époque, Mohamed Shaker, avait également annoncé un plan ambitieux visant à porter cette part à 58 % d’ici à 2040. Cette revue à la baisse des objectifs en matière d’énergie renouvelable devrait profiter au secteur gazier que les responsables égyptiens privilégient désormais. « Il s’agit d’un message adressé à nous tous pour que nous travaillions ensemble afin d’accroître les découvertes et d’attirer davantage d’investissements par le biais des offres proposées pour l’exploration, […] », a déclaré M. Badawi lors de la séance d’ouverture de la Conférence méditerranéenne de l’énergie 2024.
Selon l’AIE, cette énergie a représenté environ 51,8 % de l’approvisionnement énergétique total du pays en 2022, soit 2 197 587 Térajoules tandis que la production a quant à elle augmenté de 283 % depuis 2000, se situant à 2 314 115 Térajoules la même année.
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