vaches laitières
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Agence Ecofin
lundi 25 novembre 2024 Dernière mise à jour le Lundi 25 Novembre 2024 à 11:42

L’Algérie est le deuxième marché pour les produits laitiers en Afrique après l’Egypte. Dans le pays, le gouvernement qui souhaite réduire sa dépendance aux importations multiplie les partenariats pour renforcer aussi bien les capacités de transformation que les élevages laitiers au niveau local.

En Algérie, le ministère de l’Agriculture vient de signer un accord avec le Département américain de l’Agriculture (Usda) autorisant des importations de vaches laitières depuis le pays d’Amérique du Nord.

C’est ce qu’a révélé Elizabeth Moore Aubin, ambassadrice des USA en Algérie, dans un post sur sa page X. « Plus de vaches, c’est plus de lait, de yaourt et de fromage. Nous sommes fiers d’être un partenaire fiable et un fournisseur clé d’intrants agricoles de qualité pour l’Algérie », ajoute la responsable.

Globalement, il s’agit d’une première pour la filière algérienne qui jusque-là importait des vaches laitières de différentes races, dont la Montbéliarde, la Holstein, la Brune des Alpes, la Simmental et la Jersey, exclusivement depuis l’Union européenne (UE).

Ce nouveau développement est à inscrire dans un contexte où de nombreux chantiers sont en cours pour renforcer la production laitière en Algérie.

A titre indicatif, le gouvernement a annoncé, le 24 octobre dernier, l’entrée en service de 3 projets industriels d’ici la fin du premier trimestre 2025 pour augmenter la capacité nationale de production laitière de 3 500 tonnes par jour.

On peut également parler du lancement le 3 septembre dernier des travaux du projet laitier initié par le groupe qatari Baladna sur une superficie de 117 000 hectares dans la wilaya d’Adrar.

D’un coût total de 3,5 milliards $, ce projet intègre l’installation d’une ferme laitière et d’une unité de transformation d’une capacité de production de près de 200 000 tonnes de lait en poudre par an, prévues pour entrer en service en 2026.

Avec l’accroissement anticipé des capacités de transformation, le pays d’Afrique du Nord doit également augmenter son cheptel laitier pour assurer un approvisionnement continu des unités de transformation locales.

Par ailleurs, le choix des USA pour les importations de vache laitière n’est pas anodin dans la mesure où les races américaines sont l’une des plus productives au monde, affichant une production évaluée à près de 11 tonnes de lait par tête en 2023, d’après l’Usda.

En Algérie, l’effectif du cheptel laitier est estimé à environ 900 000 têtes, selon les données officielles.

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