L'Égypte veut devenir l'un des plus grands exportateurs d'hydrogène propre et de ses dérivés dans la région MENA

L’Autorité générale égyptienne pour l’investissement et les zones franches (GAFI) et le fournisseur polonais d’énergie verte Hynfra vont collaborer à un projet d’ammoniac vert en Égypte. D’un coût de 1,6 milliard USD, la première phase du plan vise à produire 400 000 tonnes par an destinées à être exportées vers l’Europe. Le partenariat a été annoncé lors d’une réunion où Tomoho Umeda, le PDG d’Hynfra, et Hossam Heiba, le directeur de la GAFI, ont discuté des possibilités d’investissement et des emplacements potentiels du site.

La GAFI s’est engagée à apporter un soutien complet à l’entreprise polonaise, couvrant toutes les étapes de l’initiative, de l’obtention des permis à l’exécution opérationnelle. Aucune information n’a toutefois été donnée sur les sources de financement ou le caractère contraignant de l’accord. Le porte-parole d’Hynfra a expliqué cela par le fait que « le projet va bientôt entrer dans un processus d’investissement et nous sommes liés par des accords de confidentialité ». Dans son ambition de s’imposer comme un acteur incontournable des énergies vertes dans la région MENA, l’Égypte mise particulièrement sur la production et l’exportation d’ammoniac vert.

Lors de la dernière conférence sur l’investissement entre le pays et l’Union européenne, une série d’accords ont été signés sur ce segment entre les autorités et les promoteurs de projets. L’Autorité des énergies nouvelles et renouvelables (NREA), le Fonds souverain d’Égypte et la Zone économique du canal de Suez (SCZone) ont été impliqués dans divers accords qui visent à faire avancer des projets de production clés dans le pays. Plus de 37 milliards USD devraient être investis dans les phases initiales, dont la localisation s’étend du golfe de Suez à l’ouest du delta du Nil.