Le gouvernement libyen multiplie les initiatives pour accélérer la transformation numérique. Un accord a été signé en septembre dernier pour créer des villes pétrolières intelligentes, soutenues par la technologie numérique.
La Libye veut étendre la couverture de la fibre optique en raccordant 200 000 foyers et établissements institutionnels afin de porter le nombre d’abonnés effectifs à 60 000 d’ici 2025. Révélé en début de semaine par la Société libyenne de la poste, des télécommunications et technologies de l’information (LPTIC), le « Projet FTTx » pourrait contribuer à accélérer la transformation numérique en Libye.
« Cette initiative s’inscrit dans la vision de l’entreprise de développer l’infrastructure, avec des impacts attendus tels que l’amélioration de la qualité de l’Internet et des télécommunications, la fourniture de nouveaux services via la fibre optique et l’introduction de la 5G. Ce projet contribuera à faire de la Libye un environnement propice à l’investissement technologique et une passerelle vers le monde numérique », a déclaré la LPTIC dans un communiqué publié sur le réseau social X le mardi 17 décembre.
Ce projet s’inscrit dans un contexte où le gouvernement libyen intensifie ses efforts pour accélérer la transformation numérique du pays. Depuis 2021, la LPTIC multiplie les initiatives et les partenariats pour faire de la Libye un véritable « pays intelligent », où citoyens, entreprises et villes bénéficient des technologies les plus avancées pour un développement intégré et durable.
En septembre, les opérateurs télécoms publics ont conclu un accord avec la National Oil Corporation en vue de développer des villes pétrolières intelligentes. Un protocole d’accord a également été signé entre la Telecommunications Holding Company (THC), propriétaire de la LPTIC, et NexosLab pour créer une bibliothèque numérique pour les universités nationales.
Rappelons que la Libye affiche un score de 0,5466 sur 1 selon l’indice de développement de l’e-gouvernement 2024 du Département des affaires économiques et sociales des Nations unies (DAES). Le pays est au-dessus de la moyenne africaine (0,4247), mais en dessous de la moyenne en Afrique du Nord (0,5776) et dans le monde (0,6382).
Le pays est considéré comme disposant « d’une infrastructure et d’une base de capital humain modérément développées qui, bien que limitées, peuvent soutenir l’expansion de la prestation de services en ligne et contribuer au développement global de l’administration électronique ».
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