La coopération éducative entre la Tunisie et le Cameroun s’est intensifiée ces dernières années. Au Cameroun, la Tunisie met en œuvre un programme de bourses d’études annuel et des activités visant à renforcer les échanges universitaires entre les deux pays.
Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) prépare une mission itinérante d’hommes d’affaires tunisiens dans les secteurs de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle au Cameroun.
L’institution tunisienne a indiqué dans un communiqué que « cette mission comprendra des rencontres avec les principaux acteurs camerounais dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle ainsi que des réunions institutionnelles ».
Cette mission s’inscrit dans la continuité des journées portes ouvertes tunisiennes de l’enseignement supérieur au Cameroun.
Cet évènement, qui présente depuis près d’une décennie l’offre de formation tunisienne aux étudiants camerounais, a permis d’intensifier la coopération éducative entre les deux pays.
Cette coopération est également entretenue par un programme de bourses d’études annuel. Pour l’année académique 2025/2026, le gouvernement tunisien a mis à disposition une trentaine de bourses d’études supérieures dans les filières mathématiques, informatique de gestion, génie civil, génie électrique et prothèse dentaire.
Du côté tunisien, l’on s’attend à ce que cette mission vienne renforcer la coopération éducative déjà bien établie entre les deux pays. Elle favorisera la création de partenariats et d’opportunités d’investissements entre les institutions du pays d’Afrique du Nord et celles du pays d’Afrique centrale.
La mission se déroulera dans les villes de Yaoundé, capitale politique, et de Douala, capitale économique, du 17 au 20 février 2025. Le CEPEX a appelé les entreprises tunisiennes intéressées à s’inscrire jusqu’au 6 janvier.
Le centre a fait savoir que dans le cadre de cette mission, les entreprises pourront bénéficier du Fonds de promotion des exportations.
Ce fonds spécial, financé par le ministère des Finances, permet aux opérateurs privés de disposer de subventions pour soutenir leurs activités à l’étranger avec une préférence pour les pays d’Afrique subsaharienne.
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