L’Algérie travaille à réformer son administration portuaire pour être plus efficace dans la course à la performance observée en Afrique ces dernières années. Le pays veut, selon plusieurs sources, passer au service ininterrompu sur ses diverses plateformes logistiques.
Selon des propos attribués au ministre algérien des Transports Saïd Sayoud par des médias locaux, un service continu (24 h sur 24 et 7 jours sur 7) est prévu pour être lancé d’ici fin février dans les 6 principaux ports du pays, à savoir Alger, Djen Djen, Bejaïa, Annaba, Oran et Mostaganem. Une réunion de coordination s’est tenue le 23 février 2025 pour évaluer le processus et en accélérer la mise en œuvre.
Cette initiative vise entre autres à réduire le temps de séjour à quai des navires et les délais des procédures portuaires. De quoi réduire l’encombrement des installations et les coûts logistiques, tout en optimisant les performances des plateformes afin d’augmenter leur compétitivité. Un ensemble de réformes est par ailleurs en cours, incluant la modernisation des infrastructures et la digitalisation des services.
Les 6 complexes portuaires concernés constituent des éléments clés du plan des autorités algériennes pour intensifier les exportations de marchandises hors hydrocarbures, conformément à la politique nationale de diversification d’une économie majoritairement axée sur le pétrole et le gaz.
Les objectifs affichés sont 13 milliards USD de volumes d’exportations hors hydrocarbures d’ici 2030, soit près du double des 7 milliards USD déclarés en 2023.
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