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#Agriculture #Exportation #Peche #TUNISIE
Agence Ecofin
vendredi 21 mars 2025 Dernière mise à jour le Vendredi 21 Mars 2025 à 06:42

En Tunisie, les produits halieutiques représentent la troisième source de revenus d’exportation agricole, après l’huile d’olive et les dattes. Alors que la contribution de l’aquaculture est encore modeste, une augmentation des investissements privés contribuera à renforcer le secteur. 

En Tunisie, les projets d’investissements approuvés dans l’aquaculture ont été évalués à 26 millions de dinars (8,4 millions $) en 2024. C’est ce qu’indique l’Agence de promotion de l’investissement agricole (APIA) dans son dernier bulletin statistique.

L’enveloppe annoncée est presque 7 fois plus importante que les 3,9 millions de dinars (1,8 million $) enregistrés un an plus tôt. Cette dynamique de croissance intervient alors que la contribution de l’Aquaculture est encore marginale dans l’approvisionnement local en produits halieutiques.

Selon la Direction Générale de la Pêche et de l’Aquaculture, la Tunisie a produit 158 500 tonnes de produits halieutiques en 2022, dont seulement 13 % (soit 21 000 tonnes) proviennent de l’aquaculture. Alors que le gouvernement ambitionne de faire passer la contribution à 30 % des captures totales de poissons d’ici 2030, les perspectives pour les investisseurs s’annoncent prometteuses. Il convient de noter que la pisciculture marine est la principale activité aquacole réalisée dans le pays, selon les données officielles.         

Bien que l’aquaculture ait suscité un intérêt notable en 2024, elle demeure l’une des filières les moins privilégiées du secteur agricole en matière d’investissements. Les données compilées par l’APIA, indiquent en effet qu’un total de 444,4 millions de dinars (144 millions $) d’investissements privés a été approuvé dans le secteur agricole en 2024.

Dans les détails, l’agriculture s’est taillé la part du lion captant 261 millions de dinars (84,5 millions $), soit 58,7 % du total des investissements. Il est suivi par le secteur des services liés à l’agriculture et à la pêche maritime (21,2 %), du secteur de la pêche maritime (11,5 %), de l’aquaculture (5,8 %) et enfin du secteur de la première transformation des produits agricoles et de la pêche maritime.

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