Alors que le royaume chérifien enregistre une hausse de la fréquence de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, les fonds devraient servir à financer des projets prioritaires dans le domaine de l’eau et de la consolidation de la résilience des secteurs économiques les plus exposés aux risques climatiques.
La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), une institution financière multilatérale créée par la Chine en 2015, accordera au Maroc un prêt de 200 millions $ pour renforcer la résilience du pays au changement climatique, a annoncé l’Ambassade de Chine au Maroc, le 19 août 2025.
Selon le site d’information marocain Lareleve.ma, ce prêt devrait servir à financer des projets prioritaires liés au renforcement des infrastructures environnementales et hydriques ainsi qu’à l’amélioration de la résilience des secteurs économiques les plus exposés aux risques climatiques.
Le Maroc est un pays à haute vulnérabilité climatique, selon un rapport publié en septembre 2024 par la Banque mondiale. Les températures y augmentent de 0,2°C par décennie en moyenne depuis les années 1960, soit le double de la moyenne mondiale (+0,1 °C), d’après le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). En conséquence, la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur, les inondations et les sécheresses, ne cessent de progresser, avec des impacts négatifs significatifs sur l’économie et les populations.
Ce pays d’Afrique du Nord a rejoint l’AIIB en 2019. L’institution, qui se donne pour mission de financer des projets d’infrastructures dans ses pays membres, représente une tentative de Pékin et ses alliés de briser la domination occidentale sur la gouvernance des différents bailleurs de fonds multilatéraux déjà existants. Elle compte actuellement 110 pays membres régionaux et non régionaux, dont 19 pays africains.
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