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Denys Bédarride
vendredi 21 août 2020 Dernière mise à jour le Vendredi 21 Août 2020 à 09:44

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a demandé le 15 août, la mobilisation de 9,8 millions de dollars pour les personnes touchées par l’explosion du port de Beyrouth. C’est ce qui ressort d’un communiqué du PNUD. 

La requête du Programme intervient dans le cadre de l’appel commun lancé par les Nations Unies en vue d’assurer la protection sociale et économique aux personnes touchées par l’explosion du port.

« Le PNUD œuvrera en vue de réduire l’impact direct de l’explosion en veillant à ce que les franges les plus précaires accèdent à la nourriture », lit-on dans le communiqué.

« Cela sera possible à travers une série de mesures de renforcement de la sécurité alimentaire des familles touchées et en garantissant des salaires en contrepartie de travaux accomplis dans le cadre d’opportunités de travail d’urgence », poursuit le communiqué.

« Il s’agit d’un premier pas qui s’inscrit dans le cadre de la première phase de réaction aux incidences de l’énorme détonation qui a détruit le port de Beyrouth », précise le PNUD.

Le Programme « accorde une priorité absolue au soutien immédiat qu’il offre pour renforcer les efforts de reprise des moyens de subsistance et des petites activités de commerce ».

« Les impacts générés par l’explosion ont touché un secteur plus large que celui du cercle réduit du port », ajoute le communiqué.

« En un instant, plus de 10 mille personnes ont grossi les rangs des chômeurs et leur sources de revenus ont été menacées directement ainsi que leur sécurité alimentaire, de même que 300 mille personnes ont perdu leurs foyers », conclut le communiqué.

Le 4 août courant, une gigantesque explosion a secoué le port de Beyrouth, faisant 178 morts et plus de 6 mille blessés, des centaines de personnes, encore portées disparues, et des dégâts matériels considérables ainsi que des pertes estimées à 15 milliards USD, selon des chiffres officiels non-encore définitifs.

La déflagration a poussé le gouvernement de Hassan Diab à la démission, alors qu’il n’est en place que depuis seulement le 11 février. L’actuel cabinet a été chargé de gérer les affaires courantes, sous la coupe de l’état d’urgence.


Source Agence Anadolu 

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