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#Agriculture #Commerce #EchangesMediterraneens #Importation #ALGERIE
Denys Bédarride
lundi 19 octobre 2020 Dernière mise à jour le Lundi 19 Octobre 2020 à 16:47

Les autorités algériennes viennent de revoir à la baisse leur exigence concernant le taux de grains punaisés, un facteur jusqu’ici prohibitif pour les fournisseurs de la région.

En Algérie, l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) a lancé récemment un appel d’offres international pour 50 000 tonnes de blé qui revoit à la baisse les exigences relatives au taux de grains punaisés accepté dans les cargaisons.

D’après l’agence Reuters, qui cite des négociants ayant requis l’anonymat, le niveau de tolérance inscrit dans le cahier des charges par rapport au nuisible est désormais de 0,5 %, contre 0,1 % auparavant. Cette révision à la baisse ouvre la porte du marché algérien aux fournisseurs de blé de la Mer noire comme la Russie, dont la céréale dispose d’un meilleur rapport taux de protéine/prix.

Baisse des importations françaises

Face à cette nouvelle réglementation, certains industriels anticipent déjà une réduction des parts des opérateurs français sur le marché algérien durant cette saison.

Selon le Syndicat français du commerce extérieur des céréales (Synacomex), les exportations françaises de blé vers cette destination devraient s’établir dans une fourchette de 1,5 à 2,5 millions de tonnes en 2020-2021, contre 5 millions de tonnes habituellement.

D’après les prévisions du Département américain de l’agriculture (USDA), l’Algérie devrait importer 5 millions de tonnes de blé en 2020-2021.

Source : Agence Ecofin.

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