Tunisie : La société pétrolière norvégienne Panoro Energy, a annoncé la découverte d’un gisement de pétrole au terme du forage du puits Guebiba 10 sidetrack, dans le champ pétrolifère de Guebiba
#Economie #Petrole #IRAK #LIBYE
Denys Bédarride
jeudi 28 janvier 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 28 Janvier 2021 à 11:10

Depuis début janvier, les cours du brut sont soutenus par la reprise de la demande et le respect strict des quotas de production imposés par l’OPEP. Selon les analystes cette tendance ne devrait pas s’inverser de sitôt avec la chute de production dans certains pays clés.  

Le 25 janvier, Le West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 44 cents à 52,71 dollars le baril et le Brent pour le règlement de mars a augmenté de 0,7 % à 55,80 dollars. Il s’agit là d’une hausse due principalement à l’impact de la réduction de l’offre en provenance d’Irak et de Libye mais qui s’ajoute à l’ascension générale observée depuis le début de l’année.

L’Irak qui est un membre de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), s’est engagé à réduire sa production de pétrole en pompant 3,6 millions de barils par jour en janvier et en février, soit le niveau le plus bas depuis 2015. Le niveau de production normal du pays est de 4,6 millions de barils par jour.

Cet effort de Bagdad s’explique par le fait que le pays a extrait plus que le quota établi par le cartel l’année dernière, d’où un taux d’adhésion à l’accord inférieur à 100 %. Cette fois, les autorités veulent uniquement privilégier le rebond des cours.

De même, la Libye, un autre pays du cartel, fait face à un ralentissement de ses exportations de brut en raison d’un pipeline défaillant et d’une mise à l’arrêt des activités au port d’Hariga par des milices affiliées à Khalifa Haftar. Ceci, pour non-paiement d’arriérés de salaire.

Ces contretemps ont un impact sur la production du pays et par ricochet, sur ses exportations. La production normale du pays est de 1,2 million barils par jour et le pays est exempté de quota de production.

« La mise en œuvre des réductions compensatoires est susceptible de renforcer la confiance dans l’accord signé par l’OPEP et ses alliés. Le déficit de l’offre pourrait donc s’avérer un peu plus important au premier trimestre », a déclaré Eugen Weinberg, analyste à la Commerzbank AG.

Une situation qui présage d’un premier trimestre favorable pour les cours du brut. Jeremy Weir, directeur du géant du commerce des matières premières Trafigura, abonde dans ce sens en indiquant que le cours du pétrole va augmenter avec l’application des quotas de réductions de production de l’OPEP et la relance de la demande due au rebond de l’économie mondiale.

Source Agence Ecofin 

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