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Agence Ecofin
jeudi 6 mai 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 6 Mai 2021 à 09:52

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les pôles de croissance du secteur énergétique sur les cinq prochaines années, sont la pétrochimie et l’électricité. C’est ce que montre l’APICORP, dans son nouveau rapport sur les perspectives du secteur dans la région.


Sur la période 2021-2025, les investissements énergétiques devraient grimper à 805 milliards de dollars dans la région MENA, estime l’APICORP, la Banque multilatérale de développement de l’organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP). C’est 13 milliards de dollars de plus que les investissements des cinq dernières années.

Il convient de rappeler que lesdits investissements couvrent le pétrole, le gaz, l’électricité et la pétrochimie.

Le secteur de la pétrochimie et celui de l’électricité seront les plus attractifs pour les investisseurs, dont l’appétit pour les hydrocarbures est de moins en moins prononcé. Les projets pétrochimiques devraient totaliser 121 milliards de dollars, contre 115 milliards de dollars auparavant. La demande de produits pétrochimiques est en train d’exploser et devrait rester forte pendant les dix prochaines années.

250 milliards de dollars iront au secteur électrique, dont 40 % pour les énergies renouvelables. Auparavant, l’enveloppe consacrée à ce secteur était de 232 milliards de dollars. Ce sera d’ailleurs le plus pourvu en investissements sur la période. Ceci, même si l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Oman pourraient ne pas atteindre leurs objectifs en termes de part des énergies propres dans le bouquet.

Dans le pétrole et le gaz, les dépenses vont reculer conformément à la tendance générale à la baisse des dépenses d’investissements dans ce segment depuis le début de la faiblesse des prix du baril en 2014. Ainsi, les projets pétroliers devraient recevoir 226 milliards de dollars de flux sur la période. Sur la dernière période équivalente, ils étaient de 235 milliards de dollars.

Quant au gaz naturel, APICORP estime qu’il affichera 208 milliards de dollars d’investissements, contre 211 milliards de dollars entre 2015 et 2020.

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