L’Algérie importe annuellement pour plus de 10 milliards $ de produits agricoles

En Algérie, la valeur de la production agricole a atteint 25 milliards $ au terme de l’année 2020 contre 23 milliards $ un an plus tôt. C’est ce qu’indique le Département américain de l’agriculture (USDA) dans sa dernière note sur le pays.

Cette progression qui intervient dans le contexte de la pandémie mondiale du coronavirus vient confirmer le dynamisme d’un secteur qui reste l’un des principaux piliers de l’économie en dépit de la place prépondérante de l’industrie pétrogazière. Le secteur génère en effet l’équivalent de 12 % du PIB et fournit plus de 2,5 millions d’emplois directs dans le pays.

Afin de le stimuler, le gouvernement a lancé une nouvelle feuille de route sur la période 2020-2024. Cette stratégie vise à réduire la facture des importations alimentaires de 2,5 milliards $ en ciblant plusieurs produits comme le blé tendre, l’huile végétale, le sucre, le maïs, la tomate industrielle et les semences de pomme de terre.

Elle entend également porter la production céréalière à 7,1 millions de tonnes et cultiver les oléagineuses comme l’arachide, le soja et le colza sur environ 500 000 ha d’ici cette échéance.   

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette feuille de route, l’exécutif a déjà lancé en mars dernier, un recensement des exploitations agricoles et du bétail sur l’ensemble du territoire national afin de collecter des informations sur l’ensemble des systèmes de production agricole. L’opération est la première du genre, effectuée par les autorités algériennes depuis 2001.

Pour rappel, l’Algérie importe annuellement pour plus de 10 milliards $ de produits agricoles.