La Chambre tuniso-française de Commerce et de l’Industrie (CTFCI) a réalisé un sondage auprès de 134 entreprises adhérentes dans le but d’évaluer la résistance du tissu économique franco-tunisien et la confiance de ses managers en une reprise sur fond de crises sanitaire et politique.
La grande majorité d’entre elles se disent relativement confiantes : 78,4% des sondés s’attendent à une amélioration ou une stagnation de leur situation en 2022. Les 12,7% restants craignent que leur situation se dégrade l’an prochain.
Il convient de noter que les deux tiers des chefs d’entreprise interrogés estiment qu’une amélioration de la situation politique dans le pays constitue un « facteur déterminant pour la restauration de la confiance et l’impulsion de l’investissement ».
L’autre tiers considère que la stabilisation politique ne suffit pas à relancer l’investissement et à regagner la confiance des agents économiques. La troisième vague de COVID-19 à l’été 2021 a eu un impact négatif significatif sur les activités de l’essentiel des entreprises sondées. 15,4% accusent une baisse de 40 à 60% du chiffre d’affaires, 56,9% déclarent une diminution de 0 à 30 % de leur activité et 27,7% n’ont pas enregistré de baisse d’activité.
Quant à l’impact de la pandémie sur l’emploi, 51,1% des entreprises assurent ne pas avoir réduit leurs effectifs, 36,1% ont été contraintes de licencier 10 à 20% de leur personnel et 12,8% ont drastiquement diminué le nombre de leurs employés (coupes allant de 30 à 60%).
Les mesures prises dans l’urgence par le gouvernement ont été jugées «insuffisantes» ou «inappropriées» par 80% des sociétés interrogées.
Source Ambassade de France en Tunisie
Réagissez à cet article