Avec une production qui ne couvre que le tiers de la consommation, le pays représente une destination de choix pour de nombreux exportateurs mondiaux de la céréale comme la Russie.
Demetra Trading, le 3ème plus grand opérateur dans le segment de l’exportation de blé en Russie, a annoncé le 20 octobre, la réception par l’Algérie de deux navires transportant au total 60 000 tonnes de la céréale. Il s’agit du second envoi depuis la Russie vers le pays d’Afrique du Nord après celui de juin dernier (28 500 tonnes).
Plus globalement, cette nouvelle expédition participe au mouvement de retour de la Russie sur la scène céréalière en Algérie après 5 ans d’absence. L’ex-URSS qui bénéficie depuis octobre dernier d’un assouplissement des normes relatives au taux de grains punaisés, envisage d’exporter vers le pays, 1 million de tonnes de blé d’ici la fin de la saison 2021/2022 en juin prochain.
Actuellement, la majorité des besoins d’importation en blé de l’Algérie est satisfaite par l’Union européenne (UE). Selon les statistiques de Trade Data Monitor (TDM) relayées par le Département américain de l’agriculture (USDA), les pays de la zone économique lui ont fourni environ 5,94 millions de tonnes de blé en 2020/2021, soit 78 % du total de ses achats (7,54 millions de tonnes).
En Algérie, la consommation de blé est évaluée à 11 millions de tonnes par an.
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