L’année dernière, les exportations gazières de l’Algérie avaient reculé de près de 5% passant à 41 milliards m3, contre 43 milliards m3 en 2019. Un recul lié à la faible demande de ses clients traditionnels et à une rude concurrence de l’offre américaine.
Le 27 avril, un communiqué de la société publique algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) a annoncé une forte hausse des exportations de gaz naturel au premier trimestre de cette année. Une embellie due à l’augmentation de la demande de ses plus gros acheteurs notamment l’Italie, l’Espagne et le Portugal.
« En dépit d’un contexte particulier lié à la prolongation de la pandémie de Covid-19, l’Algérie a enregistré un bond significatif de ses exportations de gaz durant le premier trimestre 2021 grâce à l’augmentation de sa production, conjuguée au renforcement de la demande de ses clients », indique le communiqué. Ceci a permis à la société de réaliser un chiffre d’affaires de 6,8 milliards de dollars.
Sur les trois premiers mois de l’année, l’Italie a ainsi importé 6,4 milliards de mètres cubes, soit 109% de plus qu’au premier trimestre de l’année dernière. L’Espagne et le Portugal, les deux pays de la péninsule ibérique, ont quant à eux acheté 4,3 milliards de mètres cubes de gaz à l’Algérie sur cette période, soit une augmentation totale de 122% par rapport à la même période en 2020.
Il faut savoir que d’autres marchés en Asie comme la Chine et le Bangladesh ont également accru leurs achats de gaz algérien.
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