Algérie : La société pétrolière publique Sonatrach relèvera le niveau de son offre de gaz naturel pour l’Europe, en cas de réduction des volumes fournis par la Russie
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Agence Ecofin
vendredi 4 mars 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 4 Mars 2022 à 12:52

Depuis quelque temps, l’Union européenne mène une politique de diversification de ses sources d’approvisionnement énergétique pour limiter ses importations de gaz russe.

La société pétrolière publique algérienne Sonatrach a indiqué qu’elle va relever le niveau de son offre de gaz naturel à l’Europe, en cas de réduction éventuelle des volumes fournis par la Russie. L’information a été donnée le dimanche 27 février par le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, à la suite d’une rencontre à Alger avec le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, et le PDG d’Eni, Claudio Descalzi.

« La Sonatrach est un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est prête à soutenir ses partenaires à long terme en cas de situations difficiles », a déclaré Hakkar. Un soutien que l’entreprise compte apporter à travers le gazoduc Transmed qui relie l’Algérie à l’Italie. Des possibilités de livraison via des méthaniers ont aussi été évoquées.

Le volume potentiel de l’offre supplémentaire de gaz n’a pas été divulgué. Toutefois, le patron de la Sonatrach a précisé qu’il sera fonction non seulement de la demande locale et du respect par Sonatrach de ses obligations contractuelles, mais aussi de la disponibilité d’un volume excédentaire de gaz ou de gaz naturel liquéfié (GNL).

Bien que cette nouvelle soit de nature à soulager les pays européens qui dépendent fortement des livraisons russes de gaz dont les prix flambent depuis le début de la crise avec l’Ukraine, certains experts doutent des capacités de l’Algérie à répondre seule, longtemps, à la demande gazière de l’Europe.

Selon Abdelmajid Attar, ancien ministre algérien de l’Energie, l’Algérie peut, dans les quatre ou cinq prochains mois, livrer de plus grandes quantités de gaz à l’Europe, mais une démarche sur le long terme exige que le pays exploite de nouveaux gisements pétrogaziers.

L’analyse fait écho à l’annonce faite en janvier 2022 par Sonatrach et selon laquelle, la société compte injecter environ 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 pour explorer, produire, raffiner, traiter du brut et du gaz naturel.

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