La Tunisie se classe 21ème au niveau africain et 9ème au niveau du monde arabe en termes de liberté économique
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Denys Bédarride
mardi 15 mars 2022 Dernière mise à jour le Mardi 15 Mars 2022 à 12:00

Selon l’indice de liberté économique 2021 (Economic Freedom Index), l’économie tunisienne serait une économie « principalement non libre ». Le pays obtient un score de 56,6 (contre 55,8 en 2020) et se classe 128ème sur 177 pays, 9 rangs au-dessus de son classement en 2020. 

Elle est également 21ème au niveau africain et 9ème au niveau du monde arabe. 

Cet indice est basé sur une vision globale du principe de la liberté économique et analyse 12 facteurs regroupés en 4 piliers : l’Etat de droit, la taille du gouvernement (dépenses, taxes, fiscalité), l’efficacité réglementaire et l’ouverture du marché. Chacun des 12 facteurs est noté entre 0 et 100 (0 étant la plus mauvaise note), le score d’un pays étant la moyenne de ces 12 notes.

A l’occasion de la publication de cet indice de liberté économique pour l’année 2021, l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ) a publié un rapport le 1er mars sur les principaux indicateurs de performances compétitives de la Tunisie et sur les éléments qui dégradent ces performances. 

Selon l’institut, inclure l’ensemble des acteurs de l’économie dans la conception, le suivi et l’évaluation des décisions publiques est primordial au bon fonctionnement de l’économie et il existe aujourd’hui un réel manque de communication et de coordination de la part du gouvernement à ce niveau. 

Par ailleurs, la lutte contre l’évasion fiscale et pour plus de transparence doit devenir une priorité. Il est donc nécessaire de moderniser l’administration fiscale pour qu’elle puisse pleinement exercer son rôle de contrôle. 

D’autres recommandations ont été établis par l’institut comme mettre en place des incitations fiscales et financières pour encourager le secteur informel à intégrer le circuit économique, faciliter les mesures d’embauche et de licenciement, stimuler l’investissement public et privé dans le secteur portuaire pour développer les opérations d’import- export, simplifier les procédures administratives en s’orientant vers la digitalisation, etc.

Source Ambassade de France en Tunisie

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