L’Algérie poursuit son plan de transition vers un modèle de transport plus durable en convertissant des véhicules à essence au GPL-c, un carburant dérivé du gaz. Pour 2022, déjà 14% de l’objectif fixé vient d’être atteint selon les autorités.
Au cours des deux premiers mois de 2022, 6 910 voitures (soit 6 496 véhicules de particuliers et 414 taxis) ont été convertis au Gaz de pétrole liquéfié carburant (GPL-c), selon l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue).
L’opération lancée fin décembre 2021, entre dans le cadre du plan de conversion de 50 000 véhicules par an initié par le ministère algérien de la Transition énergétique et des énergies renouvelables. Cette feuille de route s’inscrit dans un plus vaste programme gouvernemental dont l’objectif vise à tourner le système de propulsion de près de 1,1 millions de véhicules vers des combustibles propres à l’horizon 2030. Pour concrétiser cet objectif, le gouvernement a fait installer environ 573 installateurs dans tout le pays.
L’Algérie, qui fait partie des plus grands producteurs de gaz du continent, compte mettre cette ressource au profit de sa politique de transition énergétique dans le domaine du transport. Le choix porté sur le gaz, permet selon certains experts de s’assurer de la disponibilité du nouveau carburant et d’en maitriser les coûts.
Le GPL-c, un combustible distribué depuis 1983 par Naftal (l’entreprise publique de commercialisation des produits pétroliers et dérivés), est en effet dépourvu de plomb, de benzène et de soufre, ce qui le rend d’après les autorités peu polluant et économique. En début d’année 2020, l’Aprue avait indiqué que plus de 490 000 véhicules y avaient été déjà convertis.
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