Le Maroc est le troisième consommateur africain de blé et le second producteur africain de blé derrière l’Egypte
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Agence Ecofin
mardi 17 mai 2022 Dernière mise à jour le Mardi 17 Mai 2022 à 07:30

La hausse des prix mondiaux des engrais ne laisse aucune nation indifférente. Si les nations importatrices font face à un casse-tête, celles exportatrices se frottent les mains avec des hausses de revenus escomptées. 

Au Brésil, le ministre de l’Agriculture, Marcos Montes a entamé le 5 mai, une tournée mondiale dans le cadre d’une stratégie visant à diversifier ses sources d’approvisionnement en engrais. Cette offensive diplomatique qui devrait durer entre 8 et 10 jours conduira le responsable en Egypte, au Maroc ainsi qu’en Jordanie. 

Le pays qui importe globalement 25 % de ses besoins en engrais depuis la Russie entend notamment renforcer ses achats depuis les deux pays d’Afrique du Nord dans un contexte où l’invasion par l’ex-URSS de l’Ukraine depuis plus de deux mois fait flamber les cours internationaux des engrais.  

Pour le Maroc et l’Egypte qui comptent parmi les principaux acteurs de l’industrie en Afrique, cette situation ouvre de nombreuses opportunités commerciales. Le premier pays pourrait en profiter pour accroître ses envois d’engrais phosphatés vers le Brésil grâce à l’OCP alors que le second devrait se positionner sur le segment de l’urée grâce à son statut de 6ème fournisseur mondial du produit.   

Au Brésil, plus de 80 % de la consommation d’engrais est satisfaite avec les achats sur le marché international. Dans le pays d’Amérique du Sud, le soja, le maïs et la canne à sucre absorbent 70 % du volume total d’engrais utilisé.

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