Cette dette était détenue à 84 % par des banques et à environ 16 % par des sociétés de financement. L’endettement sous forme de crédit à l’habitat a été plus important que celui sous forme de crédit à la consommation.
Au terme de l’année 2021, la dette bancaire des ménages marocains a atteint près de 386 milliards de dirhams (37,6 milliards $), en hausse de 4,8 %, en glissement annuel, indique le récent rapport annuel sur la supervision bancaire, publié le lundi 25 juillet par la Banque centrale du Maroc. Cette dette est détenue à près de 84 % par les banques contre 16 % par les sociétés de financement.
L’endettement des ménages sous forme de crédit à l’habitat représentait 65 % de ces 386 milliards de dirhams tandis que l’endettement sous forme de crédit à la consommation représentait 35 %. Après la baisse de 4,4 % en 2020, les crédits à l’habitat ont progressé de 20,1 % à environ 30,2 milliards de dirhams en 2021, soutenus par une mesure gouvernementale prise au 1er semestre 2021, et portant sur la réduction des droits d’enregistrement.
Le nombre de bénéficiaires de ces crédits à l’habitat a augmenté de 18,7 % à près de 75 321 clients en 2021. Selon la catégorie socio-professionnelle, les salariés et fonctionnaires ont respectivement bénéficié de près de 43 % et 37 % des crédits à l’habitat tandis que les artisans, commerçants et les professions libérales ont représenté 7 % et 12 %.
Au-delà des crédits à l’habitat, l’encours brut des crédits à la consommation s’est établi à 136,3 milliards de dirhams à fin 2021, en hausse de 5,3 %. Les prêts octroyés par les sociétés de crédit à la consommation ont progressé de 7,8 %, tandis que ceux accordés par les banques ont crû de 3,3 %, après une baisse de 2,9 %, une année auparavant.
Notons également que les crédits bancaires aux ménages ont été plus importants que ceux accordés par les banques aux autres secteurs d’activités (agriculture, pêche, industrie, commerce et hôtellerie, transport et communication…) en 2021.
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