lundi 10 octobre 2022
Dernière mise à jour le Lundi 10 Octobre 2022 à 07:00
En Afrique, l’Egypte est l’un des pays les plus dépendants de l’extérieur pour l’approvisionnement en plusieurs denrées de base. A côté du blé dont il est le premier importateur mondial, figurent aussi les huiles végétales dont la consommation est en hausse depuis une décennie.
En Egypte, l’exécutif souhaite construire quatre complexes industriels de production d’huile de cuisson au cours des cinq prochaines années. L’annonce a été faite le dimanche 2 octobre par Ali Moselhy, ministre de l’Approvisionnement et du Commerce intérieur.
D’un coût total de 6 milliards de livres égyptiennes (306,4 millions $), ces nouvelles installations disposeront d’une capacité totale de production estimée à 2 400 tonnes d’huile de cuisson par jour.
Dans les détails, un complexe s’étendra sur une superficie de 14 ha à Borg el-Arab dans le gouvernorat d’Alexandrie. L’usine sera en mesure de triturer jusqu’à 3 000 tonnes de graines oléagineuses et fournira 800 tonnes d’huile raffinée par jour. Une autre unité sera dotée d’une capacité journalière de traitement de 800 tonnes de graines à Sadat City tandis qu’une troisième pourra transformer 2 000 tonnes d’oléagineuses par jour dans le gouvernorat de Sohag.
Ce projet une fois achevé permettra, selon les autorités, de faire passer à terme la capacité de production locale d’huile de cuisson à 4 000 tonnes par jour contre un niveau tournant autour 1 600 tonnes actuellement.
Elle devrait en outre contribuer à réduire les importations de la denrée dans le pays des pharaons qui consomme chaque année près de 2,5 millions de tonnes d’huiles végétales, dont principalement de l’huile de palme, de l’huile de soja et d’huile de tournesol.
L’Egypte est le premier importateur africain d’huile de palme et le troisième pour l’huile de soja sur le marché mondial derrière l’Algérie et le Maroc.
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