Le marché boursier algérien ne contribue que marginalement au financement de l’économie. Il ne compte à ce jour que quatre entreprises cotées sur le marché principal et une seule société cotée sur le compartiment PME.
Le directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, a annoncé, le 30 novembre, le lancement prochain d’un compartiment dédié au financement des start-up pour soutenir le développement de ce genre d’entreprises.
« La Bourse d’Alger s’apprête à créer un marché d’échange d’actions et de financement de start-up conformément à la nouvelle politique économique du pays visant à soutenir l’implantation et le développement de telles entreprises », a-t-il déclaré lors d’un forum économique organisé à Oran (Nord-ouest).
Yazid Benmouhoub a également révélé que la Bourse d’Alger a élaboré un projet pour développer des instruments de financement (obligations) compatibles avec la charia islamique à travers la Bourse. « Ce projet est actuellement au stade de l’étude par les instances compétentes », a-t-il précisé, indiquant que ces nouveaux produits visent à « diversifier les services boursiers et à permettre à un plus grand nombre d’entreprises d’y accéder ».
Créée en 1997, la Bourse d’Alger ne compte actuellement que quatre sociétés cotées sur le marché principal, dont le groupe pharmaceutique Saidal et Alliance Assurances. Une seule entreprise est par ailleurs cotée sur le compartiment dédié aux PME, en l’occurrence la société spécialisée dans l’exploitation de stations thermales AOM Invest spa.
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