Déjà considéré comme un acteur important de l'industrie portuaire africaine, le Maroc entend consolider cette position en multipliant les grands projets dans le secteur.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé le 12 décembre, un nouveau prêt de 100 millions d’euros pour la poursuite des travaux de construction du nouveau port en eau profonde de Nador. Cette enveloppe constitue la 2ème tranche d’un accord de financement de 200 millions d’euros signé en 2015.
D’un coût de 800 millions USD, le projet exécuté par un consortium regroupant le marocain SGTM, le luxembourgeois JDN et le groupe turc STFA, permettra dans sa phase opérationnelle de traiter 25 millions de tonnes d’hydrocarbures, 7 millions de tonnes en vrac solide, 3 millions de tonnes de marchandises diverses et 3 millions d’EVP. Des extensions sont prévues pour le terminal à conteneurs afin de porter sa capacité à 5 millions d’EVP.
L’infrastructure en développement dans la partie occidentale de la Méditerranée viendra en appui à la plateforme de Tanger Med pour consolider l’offre portuaire du pays. Elle est pressentie par la BERD pour devenir l’un des leviers économiques stimulant le développement de la région.
Selon la banque, le projet contribuera directement à la réduction des disparités régionales et permettra de libérer le potentiel économique de Nador, de par la capacité du port à attirer d’importants investissements directs étrangers.
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