Shekel israélien : Le cycle de hausse face à l'euro n'est certainement pas terminé. Analyse de William Gerlach, Country Manager France chez iBanFirst. 2
#Commerce #France #TelAviv #ISRAEL
Denys Bédarride
mardi 24 janvier 2023 Dernière mise à jour le Mardi 24 Janvier 2023 à 16:07

C’est à Tel Aviv que, pour la première fois et grâce à la mobilisation du comité Israël, vient de s’achever la réunion régionale des CCEF. Il faut retenir le symbole de cette rencontre et l’accueil de l’audience accordée aux 90 participants par le Président d’Israël Itzaak Herzog.

En novembre 2021, la Présidente du comité Israël des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) participait pour la première fois à une réunion régionale des CCEF, à Dubaï, aux côtés des comités pays de sa région. Sa présence avait été rendu possible par la signature des accords d’Abraham ; le comité national des CCEF venait de rattacher Israël à la région Proche et Moyen Orient et Business France faisait de même.

Conséquence de cette normalisation, c’est à Tel Aviv que, pour la première fois et grâce à la mobilisation du comité Israël, vient de s’achever la réunion régionale des CCEF. On retiendra le symbole de cette rencontre et la cordialité de l’audience accordée aux 90 participants par le Président d’Israël Itzaak Herzog.

Trois messages économiques issus des débats méritent d’être relevés :

Premier message, il est désormais possible de travailler simultanément en Israël et dans de nombreux pays arabes. Les Émirats Arabes Unis et le Maroc sont apparus les plus ouverts. Les relations d’Israël avec les EAU ont d’ores et déjà dépassé celles, pourtant anciennes, d’Israël avec l’Égypte. 

Deuxième message, des synergies sont possibles mais une certaine concurrence s’officialise. Si les entreprises françaises pourront désormais sans fard incorporer de la technologie israélienne sur certains équipements ou projets, les entreprises israéliennes les plus internationalisées, notamment celles des secteurs de l’armement, concurrenceront désormais ouvertement les nôtres. 

Troisième message, Israël s’intègre dans son environnement économique régional, notamment méditerranéen, mais ses liaisons terrestres demeurent contraintes. L’énergie (le gaz aujourd’hui, et demain l’électricité) est le principal produit d’échange israélien qui ne passe ni par les ondes ni par avion. Les importantes infrastructures de transport que le nouveau gouvernement d’Israël vient de lancer (extension du rail, métro de Tel Aviv, tramways de Jérusalem, etc.) sont essentiellement urbaines et purement nationales.

Au total, il convient de souligner que l’ancrage d’Israël dans sa région apparaît de moins en moins contestable. Un ancrage qui passe par des échanges commerciaux mais aussi par des échanges humains. Les accords d’Abraham ont ouvert des lignes aériennes avec Dubaï, Abu Dhabi, Casablanca, Marrakech, Bahreïn. Leur succès étonne même les compagnies aériennes.

Source Service économique Ambassade de France en Israël

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