L'Égypte est le premier importateur mondial de blé. Dans le pays, l'exécutif souhaite cependant améliorer son approvisionnement domestique en mettant en œuvre des mesures incitatives au sein de l'appareil productif.
En Égypte, le gouvernement a alloué une enveloppe de 45 milliards de livres (1,5 milliard $) en 2023 pour financer les achats de blé auprès des producteurs locaux durant la saison de récolte qui s’étend de la mi-avril à la mi-août. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 21 avril dernier.
Ce montant affiche une hausse de 74 % par rapport aux 26 milliards de livres (841,4 millions $) déboursées un an plus tôt. Selon Mohamed Maait, ministre des Finances, cette croissance du budget devrait permettre de soutenir le coût supplémentaire lié à la revalorisation du prix d’achat aux producteurs du kilogramme de blé. Ce dernier tarif atteint actuellement 10 livres (0,32 $) actuellement contre un tarif de 5,7 livres (0,17 $) qui était en vigueur un an plus tôt.
« L’augmentation du prix d’achat du blé s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives présidentielles visant à soutenir les agriculteurs et à les encourager à développer les cultures stratégiques telles que le blé, de manière à contribuer à l’autosuffisance », peut-on lire dans le communiqué.
Rappelons que dans le pays des pharaons, l’exécutif ambitionne d’acquérir près de 4 millions de tonnes de blé auprès des producteurs locaux pour le compte de l’année 2023. Selon les dernières estimations de l’USDA, la récolte de la céréale est attendue en hausse d’environ 9 % pour s’établir à près de 10 millions de tonnes au terme de la saison.
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