Fortement industrialisée, la ville d’Alexandrie abrite également le principal port égyptien. Cela explique la densité du trafic sur ses routes, et la nécessité d’intégrer d’autres modes de transport au système de mobilité actuel.
Le président égyptien, Abdel-Fattah al-Sissi a approuvé par décret un accord de prêt de 250 millions d’euros obtenu de l’Agence française de développement (AFD) pour financer le projet de métro d’Alexandrie, rapporte le journal officiel d’Egypte.
Les fonds qui seront débloqués en 2 tranches font partie d’un investissement de 1,76 milliard € auquel prennent également part la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) et la Banque européenne d’investissement (BEI).
Le projet dans l’ensemble se déroulera en 3 phases. La 1ère consiste en la construction d’un réseau ferré de 22 km qui reliera la ville de Abu Qir à la gare de Misr. Les travaux prévus intègrent également la construction « d’un viaduc surélevé de Toson à AlZahiria avec 13 stations, et 8 stations souterraines d’Abu Qir à Toson, puis de Kafr Abdu à Misr ». La 2èmephase reliera la station Misr à la zone al-Max sur environ 8 km, alors que la 3ème porte sur un tronçon de 15,5 km qui raccordera la zone al-Max à la fin de la ligne dans la région de Borg al-Arab.
Dans sa phase opérationnelle, ce réseau de métro permettra selon la BERD de transférer une partie du trafic routier vers les rails, d’améliorera la qualité des transports publics pour la population d’Alexandrie et de réduire significativement l’émission de gaz à effet de serre (GES).
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