Farmer feeds fish in pond
#EnergiesRenouvelables #Poissons #EGYPTE
Agence Ecofin
samedi 22 juillet 2023 Dernière mise à jour le Samedi 22 Juillet 2023 à 09:00

En Égypte, l’industrie aquacole est la plus développée en Afrique. Dans le pays ce sous-secteur agricole a le plus souvent recours aux énergies fossiles notamment dans l’industrie des aliments pour poissons ou encore pour le fonctionnement des écloseries.

En Égypte, le centre mondial sur le poisson (WorldFish) a donné le 11 juillet, le coup d’envoi d’un programme de recherche d’une durée de 4 ans visant à accroître l’utilisation des énergies renouvelables dans le secteur aquacole. L’annonce a été faite dans un communiqué publié sur le site de l’organisation internationale.

Ce programme financé par la Norvège porte notamment sur la mise en œuvre d’un centre de recherche dénommé « Centre pour les énergies renouvelables dans l’aquaculture »(CeREA). Dans les détails, l’infrastructure sera consacrée à l’amélioration, l’expérimentation et à la diffusion des solutions innovantes pour l’utilisation d’énergie renouvelable dans l’aquaculture.

D’après Hilde Klemetsdal, l’ambassadrice norvégienne en Égypte, ce projet permettra à 5 000 producteurs, transformateurs, ainsi que d’autres acteurs de la chaîne de valeur du poisson, d’accroître leur productivité et leurs revenus à terme.

« Nous sommes fermement convaincus que le développement durable des systèmes alimentaires aquatiques offre un immense potentiel pour relever les défis de la sécurité alimentaire mondiale. Grâce au CeREA et à notre partenariat avec la Norvège, nous nous efforçons de mettre l’aquaculture sur la voie d’un développement à faible émission pour une population et une planète en meilleure santé », a ajouté pour sa part Essam Yassin Mohammed, directeur général de WorldFish.

Rappelons que l’Égypte est le premier fournisseur de poissons en Afrique avec une production de plus de 1,7 million de tonnes par an. D’après les données de l’Usda plus de 80 % de ce stock provient de l’aquaculture.

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