Algérie : Son économie durement impactée par la crise du coronavirus
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Agence Ecofin
lundi 4 septembre 2023 Dernière mise à jour le Lundi 4 Septembre 2023 à 09:00

Malgré le non-aboutissement de son programme d’introduction de deux banques publiques et d’entreprises du secteur marchand en bourse, le gouvernement algérien poursuit les concertations avec plusieurs parties prenantes en vue d’inciter des entreprises à recourir à la bourse pour lever des fonds.

Le gouvernement algérien veut augmenter le nombre de sociétés cotées en bourse, afin de dynamiser la place financière d’Alger. Cette mesure a été discutée le 17 aout dernier, entre le ministre des Finances, le régulateur du marché financier algérien (Cosob) et d’autres parties prenantes.

Actuellement, quatre sociétés sont cotées sur le marché principal de la Bourse d’Alger. Il s’agit du groupe Saidal, actif dans le secteur pharmaceutique, d’EGH El Aurassi, évoluant dans le secteur du tourisme, d’Alliance assurances, actif dans le secteur des assurances et de Biopharm qui opère dans le secteur pharmaceutique. Sur le compartiment des PME de la Bourse, une seule entreprise est cotée depuis décembre 2018. Il s’agit de AOM Invest qui évolue dans le secteur du tourisme.

Dans le but d’inciter les banques et établissements financiers à lever des fonds via la Bourse d’Alger, une disposition introduite dans la loi de Finances 2022 avait été prise pour dispenser les banques de l’autorisation préalable de la Banque centrale d’Algérie en vue de leur introduction en bourse. Toutefois, la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob), dans son rapport annuel 2021, soulignait la nécessité de parachever les dispositions réglementaires actuelles qui entravent encore l’introduction en bourse de banques et établissements financiers.

L’annonce par le gouvernement algérien d’un programme d’introduction en bourse de deux banques publiques et des entreprises dépendant du secteur marchand tarde à se concrétiser, car aucune introduction en bourse n’a été réalisée depuis plus de quatre ans. A côté de cela, le régulateur ajoute que même le marché des obligations n’a pas connu de nouvelles introductions depuis 2021.

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