Algérie : Le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca a signé une convention de partenariat avec l’université d’Alger 1 pour renforcer la formation pratique des étudiants de la faculté de pharmacie 

Le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca a signé, le 25 septembre, une convention de partenariat avec l’université d’Alger 1 en Algérie. Dans un communiqué, la faculté de pharmacie de l’université, a indiqué que cet accord « permettra sans doute de renforcer la formation pratique des étudiants de la faculté et d’établir un partenariat solide avec les laboratoires AstraZeneca ». 

Cette convention s’inscrit dans le cadre de la coopération entre l’université, les laboratoires de recherche et les entreprises économiques, visant à valoriser la formation des étudiants. Surtout, en formant des pharmaciens qualifiés, la collaboration va contribuer à la réalisation des ambitions du gouvernement algérien qui est de construire une industrie pharmaceutique capable d’assurer la sécurité sanitaire dans le pays.

En Algérie, l’industrie pharmaceutique est en pleine croissance, encore plus depuis la fin de la pandémie de Covid-19 qui a mis en lumière la dépendance de l’Afrique aux médicaments étrangers. Aujourd’hui le pays nord-africain compte plus de 200 unités de production qui couvrent près de 70 % de ses besoins en médicaments génériques.

Au-delà de l’Algérie, le besoin de pharmaciens est commun aux pays africains. Mais c’est en Afrique du Nord que l’on note le plus d’initiatives de formation dans les domaines. En début d’année, l’Egypte a engagé la firme pharmaceutique Pfizer pour renforcer la formation des étudiants en pharmacie afin de leur donner les compétences en rapport avec les besoins de l’industrie. Plus tôt en avril 2021, le Maroc a lancé un institut de formation spécialisé pour améliorer la formation des professionnels.  

A côté, les organisations se sont également investies dans la formation des pharmaciens et personnels de laboratoires africains. Il s’agit, entre autres, de l’Union africaine à travers les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ou encore du Centre Pasteur. Dans tous les cas, l’objectif des formations est le même : sortir l’Afrique de sa dépendance. En effet, le continent ne produit que 3 % de ses besoins annuels en produits pharmaceutiques.