L’Égypte est actuellement confrontée à un système de coupures d’électricité tournantes pour gérer le manque d’approvisionnement en électricité, qui devient de plus en plus une source d’inquiétude.
La société française Engie a l’intention d’investir davantage en Égypte, selon son directeur régional en Afrique du Nord Loïc Jaegert-Huber qui s’exprimait lors d’une interview accordée à Entreprise en marge du sommet Hydrogen Egypt. La société qui est déjà très active dans la République arabe compterait investir 3 à 5 milliards $ supplémentaires dans des projets d’énergies renouvelables et de dessalement.
L’Égypte représente actuellement 60 % des investissements d’Engie en Afrique du Nord. L’entreprise, en partenariat avec Orascom Construction (OC) et Toyota Tsusho, a signé en août un accord d’attribution de terrain avec le ministère de l’Électricité pour un projet de parc éolien de 3 GW. Le consortium a également récemment inauguré son projet éolien de 500 MW à Ras Ghareb et exploite actuellement un parc éolien de 262,5 MW toujours à Ras Ghareb.
Engie s’est également associé à Hassan Allam Holding et fait partie des 17 consortiums préqualifiés qui soumissionneront pour des projets de dessalement alimentés par des énergies renouvelables proposés par le Fonds souverain d’Égypte (SFE).
Ces investissements symbolisent l’attractivité du marché énergétique égyptien rendue possible grâce aux immenses ressources et à la politique du gouvernement d’accélérer l’adoption des énergies renouvelables pour résoudre le problème d’électricité du pays tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
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