Au Maroc, la Cosumar est le principal acteur de poids sur le marché du sucre. Pour le compte de la campagne sucrière de 2023/2024, l’entreprise met les bouchés doubles pour améliorer ses performances.
La Compagnie sucrière du Maroc (Cosumar) prévoit de dédier 57 000 hectares pour la culture de plantes sucrières en 2023/2024, soit une hausse de 23 000 hectares par rapport à la campagne précédente.
D’après les détails fournis par l’entreprise, la betterave sucrière devrait représenter 54 000 hectares de plantations tandis que les 3 000 hectares restants seront consacrés à la culture de la canne à sucre. Les superficies cultivées seront réparties dans les régions de Doukkala, Tadla, l’Oriental, le Gharb et Loukkos.
Ce plan d’extension des surfaces cultivées devrait mobiliser un investissement de plus de 500 millions de dirhams (48 millions $), notamment en ce qui concerne l’acquisition des intrants et semences. Il devrait en outre permettre la production de 487 000 tonnes de sucre blanc en 2024, soit environ 40 % des besoins du pays en sucre, qui tournent autour de 1,2 million de tonnes par an, selon les données de la FAO.
Selon la compagnie, la réalisation de l’ambition affichée pour 2024 « dépend essentiellement de la disponibilité continue de l’eau d’irrigation ». Il faut rappeler en effet que le Royaume chérifien vient de subir 4 années consécutives de sécheresses prolongées. L’année 2022 a été la plus sèche de l’histoire du pays avec un déficit pluviométrique de 27 %.
Fondée en 1929, Cosumar dispose de 8 unités industrielles au Maroc, dont une raffinerie basée à Casablanca. Le groupe s’approvisionne en matière première auprès d’un réseau de plus 40 000 agriculteurs partenaires.
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