jeudi 7 décembre 2023
Dernière mise à jour le Jeudi 7 Décembre 2023 à 07:00
Alors que la dynamique de croissance devrait se poursuivre en Egypte, le Royaume chérifien s’attend de son côté à un rebond des récoltes.
En Afrique du Nord, les perspectives sont bonnes pour l’industrie agrumicole en 2023/2024. Selon les prévisions publiées le 15 novembre dernier par l’Organisation mondiale des agrumes (OMA), la production égyptienne d’agrumes est attendue à 5,4 millions de tonnes durant ladite saison, soit 10 % de plus que l’année dernière et 15 % par rapport à la moyenne au cours des quatre dernières années.
Dans les détails, la catégorie des oranges devrait compter pour plus de 68 % du stock avec un volume de 3,7 millions de tonnes, alors que celle des mandarines qui affichent la plus grande croissance du secteur totalisera 1,3 million de tonnes.
Du côté du Maroc, deuxième acteur de poids de la sous-région, l’OMA annonce un rebond de la production d’agrumes.Après une contraction de 35 % enregistrée l’année dernière, la récolte devrait ainsi se redresser en 2023/2024 pour s’établir à un peu plus de 2 millions de tonnes, soit une augmentation d’environ 300 000 tonnes d’une année sur l’autre.
Pour la filière marocaine, les mandarines représenteraient un peu moins de la moitié de l’offre d’agrumes avec un stock attendu à 1 million de tonnes alors que la récolte d’orange ne devrait totaliser que 930 000 tonnes.En ce qui concerne les perspectives de commercialisation sur le marché international, l’OMA se montre peu optimiste.
« Le marché restera affecté par l’instabilité géopolitique tandis que la demande des consommateurs est sous pression en raison de la limitation du pouvoir d’achat et de l’inflation à l’échelle mondiale », souligne Philippe Binard, secrétaire général de l’OMA.
Selon les données compilées sur la plateforme de Trade Map, les expéditions d’agrumes ont généré plus de 815 millions $ de recettes en Égypte et environ 545 millions $ au Maroc en 2022.
Réagissez à cet article