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#Finance #Inde #EGYPTE
Agence Ecofin
mardi 19 décembre 2023 Dernière mise à jour le Mardi 19 Décembre 2023 à 07:00

La première incursion prévue de l’Egypte sur le marché financier indien vise à diversifier les sources de financement du pays, dont les besoins en financements extérieurs sont estimés à 24 milliards de dollars durant l'exercice fiscal 2023/2024.

L’Egypte s’apprête à émettre des obligations libellées en roupies indiennes d’un montant de 500 millions de dollars en 2024, a annoncé le ministre des Finances, Mohamed Maait, le 4 décembre 2023.

Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision CNBC Arabia, le ministre a précisé que l’émission de ces obligations plus connues sous l’appellation de « Masala bonds » vise à contribuer à combler les besoins du pays en financements extérieurs durant l’exercice fiscal 2023/2024 (juillet-juin).

Il a également indiqué que le pays d’Afrique du Nord envisage d’autre part d’émettre des obligations islamiques (sukuk) ainsi que des obligations durables d’une valeur comprise entre 500 millions et un milliard de dollars en 2024. 

L’Egypte a émis, début novembre dernier, des obligations libellées en yen japonais d’un montant de 500 millions de dollars à un taux moyen très avantageux de 1,5%.

Le pays le plus peuplé du monde arabe avait également émis, à la mi-octobre, des obligations durables d’un montant total de 3,5 milliards de yuans (environ 479 millions de dollars) sur le marché chinois à un taux de 3,5%.

Ces sorties de l’Egypte sur les marchés obligataires asiatiques visent à diversifier les sources de financement du pays dont les besoins en financements extérieurs sont estimés à 24 milliards de dollars durant l’exercice fiscal 2023/2024, selon les estimations de la banque américaine Morgan Stanley.

Le Caire a conclu un programme d’aide de 3 milliards de dollars sur 46 mois avec le Fonds monétaire international (FMI) en décembre 2022. Mais la première revue de ce programme qui était initialement prévue pour mars 2023 a été reportée au premier trimestre 2024, en raison du retard pris par les autorités égyptiennes dans la mise en œuvre de certaines réformes très délicates comme la flexibilité totale du taux de change.

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